Anor

Circuit des Forges

Circuit réalisé avec le concours de l’Office du Tourisme d’Anor, du Parc Naturel Régional de l’Avesnois et du Comité Départemental de la Randonnée Pédestre.
Circuit familial d’une grande richesse. Sentiers forestiers, petites routes bocagères et chemins de bords d’étangs constituent le fil de ce parcours. En période de pluie, le port de chaussures étanches est nécessaire.

Profil et coordonnées du circuit:
Circuit des Forges - Anor
Le parcours du circuit =  11 km - 3h
Alt mini =  203 m - Alt maxi =  248 m
Dénivelé positif =  86 m - Dénivelé négatif =  93 m
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Départ Parc Despret - Anor
Longitude = 4°05'52,84" E
Latitude = 49°59'25,85" N
Altitude =  220 métres
Votre itinéraire jusqu'au point départ

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Anor

Circuit des Forges

Départ : Anor, parc Despret, parking.

Circuit réalisé avec le concours de l’Office du Tourisme d’Anor, du Parc Naturel Régional de l’Avesnois et du Comité Départemental de la Randonnée Pédestre

1 - Par le sentier de Grande Randonnée (GR) de Pays balisé en rouge et jaune, rejoignez le hameau de la vieille verrerie.

2 - Prenez à droite le chemin de la vieille verrerie qui descend entre les haies et franchit le cours d’eau – l’eau d’Anor – sur une passerelle. Au bord du sentier, très belle chapelle ND de Lourdes, en pierre bleue. Cette chapelle fut érigée en 1951 en remerciement du fait qu’Anor n’avait pas eu à souffrir de la guerre. En suivant le sentier, vous atteignez la voie ferrée.

3 - Point de vue sur la rivière et le bourg. Continuez à gauche jusqu’au passage à niveau de Milourd. Bifurquez à gauche, pénétrez dans le bois et descendez le sentier forestier qui aboutit à l’étang de Milourd – d’une superficie de 3 hectares, il fut créé pour les besoins des forges ; c’est aujourd’hui un lieu de pêche apprécié.

4 - Empruntez à gauche le chemin macadamisé – ancienne digue entre l’étang et l’usine, une forge existait en ce lieu en 1576. Puis, de suite à droite, traversez le site de l’usine requalifié. Au bout, sortez du site et prenez à droite – en contrebas du sentier coule l’Oise.

5 - Après la passerelle au-dessus de l’Oise, empruntez la route du Maka – le maka est un petit marteau-pilon mû par la force hydraulique. Vous êtes dans la forêt privée d’Hirson : l’accès au sous-bois est strictement interdit. A l’extrémité de la drève forestière, prenez à gauche la rue de la Lobiette ou de la Neuve Forge jusqu’à l’étang.

6 - La Neuve Forge : cet étang – propriété privée – est serti dans les bois et le bocage. Sur votre gauche, la chapelle du Grand Saint-Esprit (sollicité pour la réussite aux examens) domine la cascade. Montez la route –vues sur la vallée de l’Oise.

7 - Prenez à gauche.

8 - Tournez deux fois à gauche puis pénétrez à gauche dans le bois de la Fontaine à Baille. Le sentier forestier en descente puis à flanc passe à la curieuse chapelle Notre Dame de Bonsecours et à la digue d’un vieil étang - Vues sur le Rie de Bon Feu -. Il se poursuit jusqu’à l’orée du bois.

9 - Sitôt sorti des frondaisons, montez à droite la route macadamisée, puis au carrefour suivant, continuez tout droit.

10 - Suivez à gauche la rue Victor Delloue – chapelle sur votre gauche – puis de nouveau à gauche et descendez vers la vieille verrerie. Par le GR de Pays retrouvez le parc Despret.

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Site Web de la ville
Anor

Anor, situé dans l'Avesnois près de Fourmies, s'étend sur 22,24 KM2. Les anorienes et les anoriens sont aux nombre de 3250 au dernier resencement. C'est une ville du parc naturel régional de l'Avesnois.
Le village culmine à 271 mètres au lieu dit "le point du jour" situé au bois St Hubert proche de la frontière belge...
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En 1151, on trouvait la dénomination : "Anora", puis en 1349 "Anhors". Entre le XVI ème et le XVIIéme siècle, Anor fut sous domination espagnole. Ce n'est qu'en 1678 que le village devint français suite au traité de Nimègue. Des forges, au nombre de 14 au XVIème siècle, on fait l'histoire d'Anor jusqu'au XIXème siècle.
Aujourd'hui, il ne reste quasiment plus rien. Seules subsistent trois usines de métallurgie encore en activité.
L'église St Nicolas fut détruite par un incendie le 8 février 1930 où cloches et toiture se sont effondrées. Elle fut reconstruite en 1932, mais de nouveau endommagée lors de l'invasion allemande de 1940.
Sur le territoire d'Anor, une soixantaine de chapelles et oratoires sont implantées, dont la chapelle St Gorgon du XVIIIème siècle qui fut un lieu de pélérinage très populaire.
L'association des Amis des chapelles oeuvre au recensement et à la conservation de ce petit patrimoine religieux.
Anor possède son géant dénommé "Jean l'Gabelou"


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Patrimoine religieux
Eglise St Nicolas

On trouve dans l'histoire la première trace de l'église d'Anor en 1170. Les abbayes de Maubeuge et de Liessies s'en disputait la tutelle. C'est finalement Liessies qui se l'est vue confiée par le pape Alexandre III lui-même en 1177...
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Dans les siècles qui ont suivi, on ne trouve pas de trace du bâtiment dans les documents historiques. Ce n'est que vers 1607 qu'on en retrouve mention.
L'Eglise est toujours bâtie au même endroit. Elle a été, en fait, détruite et reconstruite au même endroit à plusieurs reprises au cours des siècles.
L'Eglise Saint-Nicolas a été partiellement détruite en 1930 par un incendie. Tout l'intérieur de l'égise est anéanti (vitraux, boiserie). L'église est immédiatement reconstruite et ré-inaugurée en 1933. L'église d'Anor est aussi victime du second conflit mondial, le 17 mai 1940 l'artillerie allemande pilonne le centre dAnor, l'église subit à nouveau des dégâts importants.
Après reconstruction, elle est rouverte aux fidèles le 13 septembre 1943. 1955 vit la fin des travaux de consolidations des fondations du bâtiment En 1983 d'important travaux de sauvegarde et de sécurité du bâtiment ont été entrepris, ils ont duré jusqu'en 1985. Ce sont ces derniers travaux qui ont donné à l'église son aspect actuel.
Le sanctuaire ne représente pas un intérêt architectural, artistique ou historique majeur. Mais l'église a été au travers les siècles un repère pour les anoriens, le centre de la vie religieuse qui rythmait la vie de nos anciens. Construite en briques rouges (comme tous les bâtiments de l'Avesnois) et en pierres de pays, elle est composée d'une tour carrée surmontée d'une flèche culminant à 50 mètres, entourée de quatre clochetons, du choeur et de la nef dont les murs des bas-côtés sont en pierre de pays.
L'intérieur offre des arcades en plein cintres, et aux entrecolonnements, des voûtes surbaissées. Les bas côtés de l'Eglise sont éclairés par dix beaux vitraux représentant, de l'entrée jusqu'aux autels latéraux : A droite : Saint Gorgon, Saint Eloi, Saint Joseph, Saint Louis et Saint Paul . A gauche : Sainte Rita, Sainte Geneviève, Sainte Catherine, Sainte Cécile et Sainte Marie Corett

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